lundi 1 novembre 2010

Lunara.

[Lunara est l'île qui a subi le désastre de l'influence Saskevanie.
Lunaria est la cité bâtie par les Saskevans. Les Saskevans ou homo aquila sont des créatures ailées mi-hommes, mi-oiseaux ("aigles", plus précisément).]

Trente ans avant le désastre..

Subissant chaque jours la dangereuse présence des "monstres de lune" (drakes nocturnes), les Saskevans ont finalement réussis, batailles après batailles, à repousser l'envahisseur par delà les mers.

Bien que le calme était revenu, les hauts dirigeants d'Ankarae (capitale Saskevanie) ne voulaient pas risquer une autre guerre à l'intérieur des frontières.

Ils firent envoyer des éclaireurs pour explorer ce monde inconnu vers lequel se sont réfugiés leurs ennemis.

///Elipse///

Les éclaireurs rapportèrent la position d'une "île parfaite" presque inaccessible où s'étaient rassemblés des dizaines d'espèces animales inconnues.

Ils firent envoyer une armée d'invasion sous le commandement du général Hrath, et des colons, de la reine Ilyna vers les terres inconnues par delà les mers, par delà le monde, "Lunaria", le monde sous la Lune.

Après les multiples combats, plusieurs stratégies ont été adoptées, des recherches menées, et des faiblesses exploitées.

Malgré le lourd arsenal, un guerrier Saskevan pouvait faire preuve d'une endurance au vol presque égale à un drake de la nuit, le voyage vers le territoire dragonnien est donc possible, en théorie.

///Ellipse///

A l'horizon, des montagnes se dessinaient. L'île était à portée de vue.

Les mers agitées frappaient rageusement contre la roche et le sable, les ombres ailées des guerriers cessaient d'onduler sur les vagues pour se poser sur la terre. Des miliers de pieds foulaient ce sol nouveau. Sous les ordres d'Ilyna, les colons s'activèrent et installèrent le camp.

///Ellipse, grosse éllipse///

Le rituel avait commencé, les gemmes pivotaient comme des turbines, des spectres de lumière se déposaient sur les murs, les ritualistes suintaient des nappes de mana. De légers filaments électriques liaient les dix bras avec le totem. Un bruit sourd résonnait, la magie apportée par les vingt adeptes renforçait la canalisation.

Ilyna la maîtresse mage, commençait son incantation. Ion, maître des énergies et de la Lune, entend notre appel. Tes enfants réclamment un père, tes guerriers ont besoin d'une flamme et notre reine, d'un roi. De tes mains nous existons, de ton coeur nous vivont.

Les faisceaux s'intensifiaient, le totem commençait déjà à se transformer. Les flux d'énergie fonctionnaient par relai, le bras électrique jonglait dans le sens trigonométrique (inverse du sens horraire qui est de la gauche vers la droite Jeplaçeraiscettedéfinitiondanslepostprévuàceteffet). La reine reçu la pleine décharge sans le moindre spasme, protégée par son calice de protection. Elle renvoya le fardeau au mage.
Hardanvar esquissa un rictus doloris.

Ses mains le brûlaient, ne pouvant tenir plus longtemps, il fit un rapide geste de rétraction. Le rituel avait été violemment interrompu. Pendant quelque secondes, une succession d'évènements s'enchaîna. Les pierres se projetaient dans toute la pièce, un ritualiste fut tué sur le coup, les autres tentèrent de reculer lorsqu'une explosion anéantissa définitvement le rituel et envoya de lourds gravas partout dans la salle. La tour éclata, les énergies se déployèrent sur toute l'île.



Lunara dragon.

A la base, la forme générale ne devait pas spécialement ressembler à un dragon.




Brouillon de recherche de Lunaria.

Lunara, totalement remaniée, n'est plus une cité droite et rangée mais une explosion bordélique de cristaux mutants. Je vous ai scanné ce dessin tout moche, non pas parce qu'il serait explicite, ni détaillé, mais parce qu'il en est la première ébauche.




Brouillon de recherche de Lunara.

Plus tard, l'envie me reprit de faire vagabonder mon esprit dans un univers encore plus bordélique et labyrinthique que les fois précédentes.

Malgré les semblants d'allées : ne cherchez pas d'étages dans ce dédale, il n'y en a pas vraiment. Pentes, creux et piliers sont aléatoires, les impasses et chemins inaccessibles sont courants, on ne peux marcher ni en surface, ni dans les crevasses.

Je voulais représenter une terre meurtrie par le cataclysme, laissant un sol quasiment impraticable et stéril.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire